Le gouvernement israélien mené par Naftali Bennett a lancé des appels d’offres à la construction de logements. Au total, 2000 habitations pour loger les colons sont attendus. « Le renforcement de la présence juive (en Cisjordanie) est essentiel dans la vision sioniste », a déclaré Zeev Elkin, ministre de la Construction et l’un des porte-voix de la politique de colonisation du gouvernement.
C’est une nouvelle catastrophique pour les Palestiniens. Le ministère de la Construction vient d’annoncer dans un communiqué le lancement d’une nouvelle vague de construction de logements pour accueillir les colons israéliens dans les territoires palestiniens cisjordaniens, marquant une reprise de la politique de colonisation du gouvernement israélien.
« Des appels d’offres pour 1355 logements dans des localités de Judée-Samarie (nom donné par Israël à la Cisjordanie, NDLR) ont été publiés sous la direction du ministre de la Construction Zeev Elkin », mentionne BFMTV.
Ces logements vont être construits dans sept colonies situées en Cisjordanie. Au total, en comptabilisant l’ensemble des annonces, 2000 logements devraient voir le jour.
« Le renforcement de la présence juive (en Cisjordanie) est essentiel dans la vision sioniste », a déclaré Zeev Elkin, ministre de la Construction du gouvernement présidé par Naftali Bennett et membre du parti de droite Nouvel Espoir.
Ces nouveaux logements doivent être construits dans sept colonies juives, 729 à Ariel (nord de la Cisjordanie), 346 à Beit-El (près de Ramallah) et 102 à Elkana (nord-ouest de la Cisjordanie), selon le communiqué.
475.000 colons vivent déjà en Cisjordanie dans le cadre de la politique de colonisation menée par Tel Aviv, pour une population de 2,8 millions de Palestiniens.
Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a appelé de son côté la communauté internationale à « faire payer à Israël le prix de ses agressions contre notre peuple, particulièrement après cette vague de construction dans les colonies ».
La Jordanie a, pour sa part, dénoncé la poursuite de cette politique de colonisation constituant « une violation du droit international », selon la voix du ministère des Affaires étrangères.
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