Après une première décision du tribunal administratif de Bordeaux rejetant la fermeture de la mosquée demandée par la préfète de Gironde Fabienne Buccio, le ministère de l’Intérieur faisait appel au Conseil d’Etat. Ce dernier vient de confirmer la décision de première instance et rejeter la demande de l’Intérieur, mettant fin à un épisode houleux pour les fidèles de Pessac.
Une décision qui fera jurisprudence. Dans l’affaire de la mosquée Al Farouk à Pessac, la justice a tranché et rejeter l’ensemble des réclamations de l’intérieur qui envisageait la fermeture du lieu de culte pour six mois, pour des chefs d’accusation extrêmement graves en lien avec l’extrémisme et le terrorisme.
Des accusations non fondées ni motivées par des preuves a estimé le Conseil d’état qui a confirmé la décision de première instance du tribunal administratif de Bordeaux.
Cette décision pourrait inverser la tendance de la politique de fermeture de lieux de culte musulman lancée par Gérald Darmanin. Pour la défense portée par maître Guez Guez, il s’agit d’une « victoire » importante pour les acteurs cultuels.