Poursuivi aux Etats-Unis pour espionnage, détenu en Grande-Bretagne après une arrestation en avril 2019, le journaliste et cyber-militant australien Julian Assange ne sera pas extradé à Washington où il risque une peine de 175 ans de prison pour avoir diffusé des informations confidentielles, a décidé la justice britannique.
Le fondateur de Wikileaks qui avait publié des centaines de milliers de documents confidentiels impliquant le gouvernement des Etats-Unis l’a échappé belle.
Poursuivi là-bas pour espionnage, l’Australien Julian Assange y risque jusqu’à 175 ans de prison.
Les autorités américaines lui reprochent la diffusion d’informations relevant de la sécurité nationale sur ses opérations en Irak et en Afghanistan.
La publication d’une vidéo montrant l’assassinat de civils irakiens et de deux journalistes de Reuters par un hélicoptère militaire américain en juillet 2007 avait défrayé la chronique.
Symbole du droit à la liberté d’information, pionnier du concept de lanceur d’alerte avec Wikileaks, Julian Assange, qui avait été arrêté sur le sol britannique en avril 2019 après avoir passé sept années dans l’ambassade d’Equateur, n’est pas encore tiré d’affaires, la procédure judiciaire n’étant pas épuisée.
Sa compagne et avocate Stella Moris estime que les conditions d’un procès équitable ne sont pas réunies dans une affaire politique où Assange « n’a vu aucun de ses avocats depuis mars ».
« La défense de Julian en a été sérieusement handicapée », a-t-elle déclarée dans une interview au journal allemand Der Spiegel.
Julian Assange est emprisonné à Londres, à la prison de haute sécurité de Belmarsh
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