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dimanche 24 novembre 2024

Comment appliquer un calendrier musulman universel basé sur le calcul ? 4/4

Dernière partie de l’article de l’imam et écrivain sénégalais Ahmadou Makhtar Kanté consacré au calendrier universel musulman et à la modalité de sa détermination basée sur le calcul. L’auteur y rappelle les critères à respecter et détaille les moyens de son application à partir de l’Hégire 1440.

Dans la partie 3 de cette contribution, il nous restait à traiter du quatrième point intitulé : « Le moyen pris pour la cause légale du jeûne du mois de Ramadan ». Nous avions commencé à dire que le Cheikh Fayasal al Mawlawi est un des jurisconsultes contemporains qui a le plus insisté et clarifié la confusion qui subsiste à ce sujet. Pour lui, les opposants au calcul astronomique font une confusion entre la cause légale d’une prescription islamique « as-sabab ach-char ‘iy » et le moyen « al wasîlah » par lequel on en détermine l’effectivité.

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Au fait de quoi s’agit-il ? Pour répondre à cette question il est nécessaire de rappeler ce que les principologues musulmans visent par les termes de cause légale et de moyen. Grosso modo, ces derniers expliquent que la cause légale est quelque chose de clairement définie (sans équivoque), tangible et stable (invariant) dont la présence implique l’obligation d’appliquer la prescription de la Charia en question[1].

Le moyen (sous-entendu légal) est ce qui permet de déterminer l’effectivité de la cause légale. Pour éviter d’utiliser des termes techniques du Droit islamique auquel le grand nombre est peu familier, il est pédagogique de donner quelques exemples relativement aux prières quotidiennes : c’est « l’entrée » de son temps légal (dukhûlul waqt) qui est la cause légale de chaque prière.

En d’autres termes, c’est seulement et seulement si son temps légal advient qu’il devient obligatoire d’accomplir la prière y prescrite. Le moyen ou mode traditionnel de détermination de la cause légale d’une des prières musulmanes consistait à observer la silhouette d’un objet dans la journée et de l’horizon le soir donc en fonction des phases du Soleil.

Il n’est pas besoin de construire des observatoires coûteux qui seraient au service des oulémas de la Charia, il suffit de s’adresser aux institutions et scientifiques qualifiés en la matière, ce qui requiert une collaboration étroite et de confiance entre ces deux parties prenantes.

Le cheikh Faysal al Mawlawi s’appuie sur de grands oulémas comme An-Nawawi et d’autres pour dire que c’est « l’entrée » du mois (dukhûluch-chahr) qui est la cause légale du culte y associé que ce soit le jeûne ou autre chose (pèlerinage, délai de viduité, jour Arafat, Achoura, etc.). Le Coran ne donne pas un mode de détermination de l’avènement du mois de Ramadan ni d’aucun autre mois, les versets déjà recensés indiquent tout juste que le calcul du mois musulman peut se faire à partir des phases de la lune (« manâzil », « ahilla »).

C’est donc la connaissance du début et de la fin d’un cycle lunaire qui est requise. Il en découle que la discussion devrait maintenant porter sur le mode ou le moyen de détermination des mois « musulmans ». Dans cette optique, il convient de savoir que même les opposants au calcul astronomique considèrent que l’observation visuelle est un moyen mais exclusif selon un supposé consensus, c’est là le problème, de déterminer les mois lunaires. Or, nous avons déjà vu que cet argument a été remis en cause.

Dans la même veine, lorsqu’Ibn Hajar fait le commentaire du hadith sur le calcul astronomique[2], il montre bien que c’est un moyen qu’utilisaient d’autres mais que les Arabes au temps du prophète en avaient une connaissance rudimentaire. Pas une seule fois, il n’en fait une finalité.

Nous avons aussi montré en quoi l’injonction prophétique exprimée sous la forme « Jeunez si vous le voyez et rompez si vous le voyez… » ne constituait pas une preuve en soi et irréfutable de l’obligation et de l’exclusivité de l’observation visuelle du croissant de Lune pour déterminer les mois lunaires. L’insistance du Prophète (saws) sur la détermination du mois de Ramadan et l’interdiction de commencer le jeûne sans savoir qu’il a commencé[3] indique sans doute qu’il s’agissait de préoccupations spécifiques à ce mois.

Ce n’est pas la question de l’obligation et de l’exclusivité de l’observation visuelle du nouveau croissant de Lune qui se posait mais juste la nécessité d’une séparation nette entre le mois précédant Cha ‘bân et le mois de Ramadan. C’est dans cette optique que le Prophète (saws) a demandé aux Arabes musulmans de faire avec ce qu’ils pouvaient à cette époque, à savoir, l’observation visuelle.

Ce qui précède indique qu’on est en plein dans le registre du « wasîla » (moyen), c’est-à-dire la discussion sur le statut légal ou non d’un mode donné de détermination des débuts et fins des mois musulmans et non dans le registre du culte musulman comme ont tendance à le penser certains au prétexte de la fidélité au texte. Dans ce domaine, pour déclarer interdit un moyen donné du point de vue de la Charia, il faut des preuves irréfutables.

Au total, nous arrivons à la conclusion que le calcul astronomique est au moins autorisé voire obligatoire comme le pensent Ahmad Ibn Muhammad Châkir et Cheikh Faysal al Mawlawi étant donné qu’il est plus fiable et plus précis que l’observation visuelle aux fins de la détermination des mois lunaires. De son côté, l’Assemblée mondiale du Fiqh[4] a adopté une résolution selon laquelle il faut tenir compte de l’instant de la conjonction calculé par les astronomes pour confirmer ou infirmer les témoignages visuels.

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L’imam et écrivain Ahmadou Makhtar Kanté.

De ce qui précède, nous proposons que le mois musulman soit juste déterminé sur la base du calcul astronomique, ce qui implique que l’on renonce à l’observation visuelle du nouveau croissant de Lune à la faveur de l’observabilité. Dans ce cadre, le premier jour du nouveau mois musulman commence au coucher du Soleil qui suit l’instant de la conjonction vraie (nouvelle lune), même s’il s’agit de quelques secondes ou minutes, et ce, que le croissant de Lune soit visible à l’œil nu et/ou avec l’aide d’instruments optiques ou pas.

Même si on accepte de se référer à l’instant de la conjonction calculé par les astronomes tout en continuant de considérer que l’observation visuelle est obligatoire, les divergences demeurent.

Les avis de deux grands oulémas contemporains militent en faveur de cette option : l’égyptien spécialiste du hadith et faqîh – juriste Ahmad ibn Muhammad Châkir (m. 1958) et le juriste libanais le Cheikh Faysal al Mawlawi (m. 2011)[5]. Dans ce cadre, deux critères suffisent à déterminer le début et la fin du mois musulman : 1) l’instant de la conjonction vraie qui a une portée universelle ; 2) l’instant du coucher du Soleil qui dépend de la géographie. Etant entendu que l’instant de la conjonction vraie donné en UTC (Temps Universel Coordonné) qui a remplacé le GMT doit être ramené à l’heure locale (décalage horaire de -12h à +12h).

De nos jours l’astronomie et les sciences connexes ont fait des progrès tels que l’instant de la conjonction vraie qui marque le commencement d’un cycle lunaire est donné à la seconde près de façon suffisamment fiable et précise, de même que pour les heures de coucher du Soleil partout dans le monde. L’adoption du calcul astronomique revêt au moins les avantages suivants :

1)L’instant de la conjonction vraie (nouvelle Lune) est fourni à la seconde près par les institutions scientifiques légitimes et fiables dans le monde entier ;

2)S’en remettre à ces institutions permet d’éviter les interférences politiques et autres divergences qui sont de nature à empêcher une détermination commune des mois musulmans ;

3)La connaissance de l’instant de la conjonction vraie permet d’exclure les erreurs, et autres témoignages fantaisistes et farfelus sur l’apparition du nouveau croissant de Lune dues aux limites de l’observation visuelle ;

4) Il n’est pas besoin de construire des observatoires coûteux qui seraient au service des oulémas de la Charia, il suffit de s’adresser aux institutions et scientifiques qualifiés en la matière, ce qui requiert une collaboration étroite et de confiance entre ces deux parties prenantes ;

5)L’adoption d’un calendrier universel basé sur le calcul astronomique permet de déterminer à l’avance les débuts et fins des mois musulmans et d’en déduire les dates importantes pour le culte ainsi que leur correspondance avec le calendrier grégorien en cours dans le monde actuel ;

En l’état actuel des connaissances astronomiques, la référence à l’instant de la conjonction vraie calculé par les astronomes reste le seul paramètre nécessaire et suffisant pour déterminer les mois musulmans pour le monde entier de façon perpétuelle.

6)De nos jours, partout dans le monde, des horaires de prières sont disponibles, grâce au calcul astronomique, à la grande satisfaction de tous, donnant à voir une belle image d’une conciliation pertinente entre modernité et Charia. Pourquoi ne devrait-il pas en être de même pour le mois musulman ?

Que proposons-nous ?

Suite à la recension des évolutions notées chez aussi bien les oulémas de la charia que de l’astronomie notamment contemporains, notre conviction est faite. Il est temps de s’atteler à l’élaboration d’un calendrier musulman universel sur la base du calcul astronomique. A cette fin, nous proposons la démarche suivante en cinq (5) axes :

-La finalité de notre contribution ;

-Notre définition du calendrier musulman universel ;

-Principes directeurs ;

-Critères de construction ;

-Application de notre modèle.

La finalité de notre contribution

Elle vise à favoriser la construction et l’adoption d’un calendrier musulman universel valable au plan civil et religieux sur la base du calcul astronomique.

Notre définition du calendrier musulman perpétuel

Les tentatives de conciliation entre le calcul astronomique et la possibilité de voir à l’œil nu et/ou à l’aide d’instruments optiques le nouveau croissant de Lune n’ont pas abouti à des résultats satisfaisants. En effet, même si on accepte de se référer à l’instant de la conjonction calculé par les astronomes tout en continuant de considérer que l’observation visuelle est obligatoire, les divergences demeurent en raison des limites de ce procédé que nous avons déjà expliquées.[6] Aussi, à notre humble avis et en l’état actuel des connaissances astronomiques, la référence à l’instant de la conjonction vraie calculé par les astronomes reste le seul paramètre nécessaire et suffisant pour déterminer les mois musulmans pour le monde entier de façon perpétuelle.

Quelle est notre définition du mois musulman ?

« Le mois musulman est le temps d’un cycle lunaire complet s’écoulant entre les instants, calculés par les astronomes, de deux conjonctions consécutives. Il peut être estimé au moins à 29 jours et au plus à 30 ».

Quand commence le mois musulman en rapport avec la définition susmentionnée ?

« Au coucher du soleil qui se produit dès après la conjonction vraie, commence le premier jour du mois musulman selon un lieu géographique donné. Au coucher du soleil qui se produit après la conjonction suivante, prend fin ce même mois[7] »

Principes directeurs

-Reconnaître que le mois musulman est non pas une représentation mystique ou fantaisiste du temps mais une estimation de celui-ci basé sur le cycle de la Lune dont la durée est le temps qui s’écoule entre deux conjonctions consécutives ;

-S’accorder sur le fait que le cycle de la Lune indiqué par le Coran est un phénomène astral étudié par les oulémas de l’astronomie et des sciences connexes dont les résultats fiables doivent être reconnus et acceptés par les non spécialistes ;

-Promouvoir la recherche pour améliorer les théories et les calculs astronomiques et les confronter avec les observations aux fins d’avoir toujours plus de données fiables et à un haut degré de précision ;

-Favoriser un consensus au sein de la Oumma autour d’un calendrier musulman universel basé sur le calcul astronomique ;

-Formuler les règles de correspondance avec les autres calendriers utilisés dans le monde actuel notamment celui grégorien ;

-Considérer comme légal et autorisé du point de vue de la charia, la détermination du mois musulman par le calcul astronomique ;

-Se baser sur le calcul de l’instant de la conjonction vraie et du coucher du soleil en considérant qu’il suffit de savoir et pas obligatoirement de voir ;

-S’en remettre aux institutions scientifiques légitimes et fiables pour accéder aux données astronomiques ;

-Respecter la convention qui veut que le jour musulman commence au coucher du soleil.

-Renoncer au supposé consensus sur le caractère obligatoire et exclusif de l’observation visuelle.

Critères 

-L’Hégire est le référentiel historique du calendrier musulman, au moment où nous écrivons nous sommes au mois de Cha ‘bân, 1439 H ;

-L’instant de la conjonction vraie donné par le calcul astronomique est la référence universelle pour le début et la fin du mois lunaire musulman ;

-Le jour musulman est le temps qui s’écoule entre deux couchers de soleil consécutifs ;

-La correspondance avec le jour « grégorien » de 24h qui s’écoule entre deux minuits consécutifs doit être correctement établie ;

-Le premier jour de la semaine correspond au dimanche et le dernier au samedi ;

-Le référentiel temporel (ligne de datation internationale) sera le Temps Universel Coordonné (UTC) qui a remplacé la référence GMT ;

-Vu son statut symbolique pour les musulmans et la nécessité d’avoir une ville référence pour les besoins du calendrier, les coordonnées (longitude, heure légale) de la Mecque pourraient servir de repère géographique pour le reste du monde musulman ;

Application de notre modèle

Nous allons prendre l’exemple de ce mois de Muharram, premier de l’année 1440 de l’Hégire à travers les cas de Dakar et de la Mecque selon les calculs de Patrick Rocher [8]:

-La conjonction s’est produite le dimanche 9 septembre 2018 à 18h 01min (UTC)

-Cela correspond à 18h 01min heure de Dakar (pas de décalage horaire) et 21h 01min heure de la Mecque (3h de décalage horaire) ;

-Pour Dakar, les calculs de Patrick Rocher, IMCCE – Observatoire de Paris) donnent : Coucher du Soleil ce même jour, 19h 15 min, même heure (UTC) ;

-Pour la Mecque, Coucher du Soleil ce même jour, 18h 30 min, 21h30 (UTC)

Selon notre définition du mois musulman, il n’est plus question de visibilité ni à l’œil nu ni à l’aide d’instruments optiques mais seulement de l’instant de la conjonction vraie universelle et du coucher de Soleil ramenés en temps universel (UTC). D’où il vient que : le premier jour du mois de Muharram 1440 commence partout dans le monde, au coucher du Soleil qui se produit après 18h 01min (UTC), ce Dimanche 09 Septembre 2018.

Donc, pour Dakar, le premier jour de ce mois de Muharram 1440 devrait être le lundi 10 Septembre 2018 étant donné que, selon notre définition du mois musulman, le coucher du Soleil s’y est produit le dimanche 09 Septembre 2018 à 19h 15min (UTC), donc après la conjonction vraie de 18h 01min (UTC). Pour la Mecque, le résultat est le même, vu que le coucher du Soleil s’y est produit le dimanche 09 Septembre 2018 à 21h 30min (UTC) donc après la conjonction vraie de 21h 01min (UTC).

Pour la Mecque, on aboutit au même résultat sur la base des données relatives à l’instant de la conjonction vraie universelle et du coucher de Soleil pour cette ville.

La règle est que le premier jour du mois musulman commence partout, à l’instant du coucher du Soleil qui se produit dès après l’instant de la conjonction vraie. Reste à tenir compte du temps universel (UTC) et de la correspondance avec le jour grégorien constant de 24h (minuit à minuit).

Ahmadou Makhtar Kanté.

Notes

[1] A ce sujet, voici ce que dit le Cheikh ‘Abdul wahhâb khallâf de la notion de « sabab » dans un ouvrage de référence en la matière : « Ce terme est défini comme l’attribut évident et constant que la Charia a identifié comme étant l’indication ou la cause immédiate d’un jugement légal (hukm) de telle sorte que si la cause est présente cela nécessite l’application d’un jugement, et si elle n’est pas présente le jugement ne s’applique pas. Nous avons déjà dit qu’il y a une différence entre « sabab » (cause) et « ‘illah » (motif). (…) La cause peut être un acte, une parole, un repère temporel ou autre chose. Prenons ces exemples : la Charia a fait de l’heure la cause légale de la prescription de la prière : « Accomplis la prière au déclin du Soleil » (Coran, 17 : 78) ; être au courant de l’avènement du mois de Ramadan est la cause légale de la prescription du jeûne » On note que cet auteur ne dit pas que c’est la constatation visuelle du nouveau croissant de Lune qui est la cause légale du jeûne du mois de Ramadan. Abdul wahhab khallâf, « ‘ilmu usûlil fiqh » (Fondements du Droit islamique), Ed., le Caire, 1986, p.117, cité dans mon ouvrage « Astronomie et Charia », 2016, Dakar

[2] Voici le commentaire d’Ibn Hajar : « Le calcul désigne ici le calcul des positions des astres et de leur mouvement, dont ils ne connaissaient que peu de choses. Aussi, la prescription du jeûne fut liée à la constatation visuelle afin de leur éviter toute gêne liée la difficulté de l’étude des mouvements des astres. Cette prescription a continué à s’appliquer au jeûne, même s’il y a eu par la suite des gens qui connaissaient ce calcul »

[3] Hadith « N’anticipez pas le jeûne du Ramadan d’un ou de deux jours »

[4] Institution de la Ligue Islamique Mondiale

[5] Dans la même veine, le défunt ouléma sénégalais Cheikh Ousmane Mbow qui a beaucoup travaillé et produit dans une perspective de conciliation entre Charia et Astronomie rappelle qu’en Droit islamique, on ne peut pas évoquer de façon perpétuelle une contrainte qui n’est plus d’actualité.

[6] Dans cette perspective qui est la nôtre, les cartes de première visibilité ne seront pas requises même si elles peuvent être utiles pour d’autres fins scientifiques.

[7] Il est utile de rappeler la définition conventionnelle du jour « musulman » : un jour « musulman » de 24h Yawm en arabe comporte deux parties : Layl (nuit) et Nahâr (journée). Le Nahâr correspond à la durée entre deux couchers de Soleil consécutifs. Le Layl correspond à la durée entre le coucher du Soleil et le lever de l’aube Fajr. Implication : il faut savoir faire la correspondance entre jour « musulman » variable selon les saisons et jour « grégorien » de 24h qui, par convention, se mesure entre deux minuits consécutifs toute l’année et partout.

[8] Patrick Rocher est un astronome qui a travaillé à l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides (IMCCE), Observatoire de Paris. Il a beaucoup travaillé sur le calendrier musulman notamment sur des critères de première visibilité du nouveau croissant de Lune pour le monde entier. Depuis quelques années, nous échangeons sur des questions relatives au calcul astronomique et à sa contribution à la détermination du mois lunaire.

Retrouvez également :

La partie 1

La partie 2

La partie 3

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