A l’initiative du docteur Abdallah Ben Biya, président du Conseil des Emirats pour la Fatwa et du « Forum pour la promotion de la paix dans les sociétés musulmanes », la 3e édition de la Conférence pour la paix en Afrique s’est ouverte à Nouakchott, en Mauritanie.
Un mot fragile et qui compte dans ce continent. La problématique de la paix est l’une des plus essentielles au développement du continent africain, parfois encore traversé ça et là de zones de conflits.
C’est pour la promouvoir que s’est donc ouvert la 3e édition de la conférence pour la paix à Nouakchott en Mauritanie. Une conférence inaugurée par la présence des présidents mauritanien Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani et nigérian Mohamed Boukhari, ainsi que de nombreux ministres des Affaires religieuses et de présidents de comité de fatawas.
L’idée de cette conférence émerge de l’influent théologien mauritanien Abdallah Ben Biya président du Conseil des Emirats pour la Fatwa et du « Forum pour la promotion de la paix dans les sociétés musulmanes ».
Parmi les sujets abordés par les invités, il sera question notamment de «la géographie des crises sur le Continent africain», de «l’État national et la promotion de la paix » ou du « dialogue et la réconciliation dans les pays du Continent », selon l’agence anadolu. Des ateliers sur le rôle des établissements d’enseignement dans la promotion de la paix en Afrique et sur les questions de migration irrégulière, seront organisés.
« La défense de la paix, de la sécurité et de la stabilité ne peut être efficace qu’en immunisant les esprits contre les discours qui glorifient la violence sous toutes ses formes » a déclaré le président mauritanien Ould Cheikh Al-Ghazouani
« L’humanité est, de nos jours, confrontée à des défis et des crises majeurs, notamment la violence et les guerres » a pour sa part lâché succinctement Abdallah Ben Biya.