Trois personnes ont été tuées ce matin à la basilique Notre-Dame de l’Assomption, égorgées par un homme interpellé par les forces de l’ordre. La piste terroriste est confirmée.
Une nouvelle fois à Nice, l’horreur s’est abattue. Aux alentours de 9h, un homme armé d’un couteau s’est introduit dans l’église Notre-Dame de l’Assomption et y a tué un homme et une femme, en les égorgeant et en les poignardant.
Une troisième victime, qui s’était réfugié dans un bar face à l’église, a été poursuivie et tuée sur place. Le terroriste a été interpellé par les services de police et transféré à l’hôpital de Nice.
Selon Christian Estrosi, « l’assaillant avait crié à plusieurs reprises Allahu akbar lors de son interpellation ». Cet homme se nomme Brahim Aoussaoui. « Non demandeur d’asile en France, il était arrivé par Lampedusa fin septembre », précise l’agence France presse, selon une source proche du dossier.
Un nouvel attentat quatorze jours après l’assassinat tragique de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine qui plonge à nouveau le pays dans l’effroi.
Une enquête a été ouverte par le parquet le Parquet national antiterroriste (PNAT) pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
La direction centrale de la police judiciaire et la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) seront chargées de mener cette enquête.
Le Conseil Français du culte Musulman (CFCM) a condamné avec la plus grande vigueur l’attentat terroriste de la basilique Notre-Dame de Nice.
« Le CFCM présente ses sincères condoléances aux familles des victimes et à leurs proches et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. En signe de deuil et de solidarité avec les familles des victimes et les catholiques de France, le CFCM appelle les musulmans de France à annuler toutes les festivités du Mawlid, commémorant la naissance du Prophète Muhammad (PBSL). Le CFCM appelle également les responsables musulmans à fermer leurs mosquées jusqu’à nouvel ordre, dès ce soir après la prière de la nuit et de faire de ce dernier moment de prière l’occasion d’un hommage et d’un recueillement en la mémoire des victimes.»