Macron avait annoncé qu’un «collectif de citoyens» serait constitué «pour associer plus largement la population» à la campagne de vaccination contre le Covid-19. La mesure va être mise en place ce lundi par tirage au sort.
35. C’est le nombre de Français qui vont être tirés au sort pour constituer un collectif d’évaluation de la campagne de vaccination qui a difficilement démarré en France.
Fondé sur un échantillonnage représentatif de la population (par âge, catégorie professionnelle, genre, niveau d’étude, type d’habitat) le collectif devra accompagner la campagne, pourra faire des observations critiques et devra rendre un rapport au cours de l’été prochain, selon une information du JDD.
Une mesure critiquée par des élus de l’opposition LR et EELV. « Il faut que ce soit les députés qui fassent ce contrôle, c’est leur métier, et que chacun prenne ses responsabilités », a déclaré l’ancien ministre Jean-François Copé, alors que pour Yannick Jadot cette mesure montre que « Nous sommes en plein désordre démocratique ».
Pour la sénatrice Esther Benbassa, citée par Le Figaro, ces Français n’auront qu’un avis consultatif.
« On veut des vaccins, pas des gadgets visant à éteindre l’incendie du mécontentement », a-t-elle ajoutée.
La campagne de vaccination fortement critiquée en France pour sa lenteur vient à peine de débuter avec 561 personnes vaccinées.
« Quelque part on se moque de nous. Se faire vacciner cela devient plus compliqué que d’acheter une voiture. Il faut des jours de rétractations, des accords oraux, écrits, c’est extrêmement compliqué », a commenté sur France 2 le président de la région Grand est, Jean Rottner
Une campagne qui intervient dans un contexte de forte méfiance perceptible dans la population à l’encontre de la gestion de cette crise par le gouvernement mais aussi sur la qualité du vaccin.
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