Photo de la cathédrale de Nantes avant son incendie en juillet 2020.
Le prêtre Olivier Maire, membre de la communauté des Montfortains à Saint-Laurent-sur-Sèvre, a été assassiné par un ancien bénévole de la congrégation religieuse. L’auteur des faits avait déjà été saisi par la justice pour avoir incendié la cathédrale de Nantes.
La douleur et l’émotion étaient présentes aujourd’hui dans la communauté catholique de France. Le prêtre Olivier Maire, âgé de 60 ans et qui officiait à Saint-Laurent-sur-Sèvre en Vendée a été assassiné par un ancien sacristain bénévole, réfugié du Rwanda, Emmanuel A., âgé de 40 ans. L’auteur du crime était déjà dans le collimateur de la justice pour avoir incendié la cathédrale de Nantes, en juillet 2020. Selon le Figaro, Olivier Maire aurait été physiquement agressé par coups, sans que l’on ait plus de détails. L’homme qui bénéficiait d’un suivi psychiatrique a été relâché en juin.
Le ministre de l’Intérieur s’est rendu sur place aux alentours de 17h.
Ce tragique décès poursuit une funèbre liste de morts de prêtres et ecclésiastiques français assassinés ces dernières années.
Le 29 octobre dernier, un ressortissant tunisien avait tué au couteau deux fidèles et le sacristain de la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption à Nice, avant d’être grièvement blessé par des policiers municipaux. En 2019, « le père Roger Matassoli, avait été retrouvé, dans l’Oise, mort par asphyxie et avec la présence de traces de coups portés à l’abdomen, au crâne et au visage », rappelle Le Monde après avoir fait l’objet d’une plainte pour « comportements inappropriés sur mineur » commis il y a plusieurs dizaines d’années, selon l’évêque de Beauvais.
En 2016, enfin, le père Jacques Hamel, prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime, était égorgé dans son église par deux jeunes français affiliés à Daesh.